Commençons l’histoire dés le début.
Il était une fois en 2009 Tunis dauphine a ouvert grand ses portes. A l’époque,
il n y avait aucune organisation ni syndicat étant au service des étudiants. Tous
les coins et recoins du sobre institut étaient désertées d’activités extrascolaires..Ce n’est qu’en Mars 2013 qu’un groupe d’étudiants a eu le brin de génie et le
courage juste suffisants pour proposer la création du Bureau Des Etudiants,
dans le but de donner des couleurs à la vie estudiantine. Il s’agit évidemment
d’Amine Malouche et de ses ami(e)s qui, grâce à leur campagne OPPORTUNITY, le
BDE est né.
Cela fait un an maintenant que le
BDE est actif, avec 13 membres actuels, parmi lesquels on se contente de citer
Amine Malouche (fondateur et président), Hassen Ben Ghachem (vice président),
Selma Emna Jmii (Secrétaire générale)et Sofia Ghariani (trésorière) .
C’est ici que nous arrivons au cœur
de l’histoire ..
Les membres fondateurs étant en
dernière année de licence, l’année
prochaine, ils iront probablement ailleurs pour poursuivre leur études ou
commencer leurs carrières de gestionnaires..
Cela laisse à s’interroger quant
à l’avenir du BDE . Qui justement va
prendre la relève ?
Pour répondre à cette question, le président du BDE Amine Malouche,
confirme qu’il n a pas l’intention de relancer sa campagne vu qu’il ne sera pas
là l’année prochaine et semble être conscient qu’il est temps de penser à ses
successeurs avant de partir :
Est-ce qu’il y aura des
réélections ?
« Je me demande si des élections seraient pour le moment utiles… La
première chose à signaler est qu’un BDE aussi jeune que nous, a besoin plutôt
de volontaires engagés et d’un pouvoir participatif plutôt que d’une
compétition autour des postes de direction. Des élections créeront des tensions, et voire même des scissions..
Ce qui nuirait à l’avenir du BDE. Au lieu de faire des élections, il me semble
plus pertinent que tous ceux qui ont des aspirations « politiques »
et qui veulent se présenter, nous rejoignent et mettent leurs forces et leurs
idées en commun au lieu de s’activer l’un contre l’autre.
Vous avez constaté au cours de l’année à quel point les travaux de 13
personnes ont impacté grandement l’ambiance générale. Tunis Dauphine compte
plus de 200 étudiants et étudiantes, imaginez ce qu’on pourrait faire si tout
le monde combinait ses efforts, le BDE grandira considérablement. Il est pensable d’organiser une sorte
d’assemblée locale qui compte une multitude de compétences et qui se base sur
un capital humain important. Tout suivra de soi par la suite..D’ailleurs il
serait à ce moment là stratégique d’élire les dirigeants, parmi cette même
assemblée, car comme toute organisation, le BDE a besoin de leaders
responsables. C ‘est ainsi que je conçois les choses.. »
Est-ce que le BDE a réalisé ses
objectifs ?
Pas tous évidemment , mais le BDE a bel et bien concrétisé une bonne
partie de ses objectifs, notamment deux weekends d’intégration et de
désintégration , la buvette, l’espace de Ping Pong, le tournoi de foot, le
partenariat avec le BDE de Paris et la salle de détente en cours .Pour
lire toute la charte d’objectifs veuillez vous rendre sur la page officielle du
BDE https://www.facebook.com/OpportunityBDE.
Il est important de mentionner que
toutes ces entreprises ont été financées par les profits de la buvette, les
participations des adhérents et de quelques collectes.
Concernant les projets toujours
en attente, qu’est ce qui coince exactement ?
« Les
moyens, le temps, et aussi à cause de
certaines difficultés juridiques. C’est dur de
demander à une dizaine d’étudiants d’effectuer un travail pour le
bien-être collectif en plus de leurs études et de leurs occupations. De plus,
il faut savoir que malheureusement en Tunisie, cette culture de vie associative
est manquante. Les gens ne voient pas forcément quels bénéfices en tirer, et
donc s’y intéressent peu. Ca a conduit à une baisse de motivation dans nos
rangs en début d’année parce qu’au départ, nous étions extrêmement motivés et
certaines choses n’ont pas suivi ou n’ont pas fonctionné comme on
l’espérait. Heureusement, au cours de
l’année nous avons senti que les choses étaient en train de changer, que les
gens constataient le résultat de nos travaux sur l’ambiance générale à la fac
et s’intéressaient davantage. Je pense que nous sommes sur le bon chemin. »
La plus grande
difficulté rencontrée?
Le manque de financement semble ralentir l’activité du BDE .
L’équipe aurait réalisé plus de progrès si elle a été épaulée par
l’administration ou reçu des dons auprès des
volontaires.
D’ailleurs, le projet de la salle de détente prend plus de temps que
prévu, faute de moyens financiers.
Des projets à l’horizon ?
Des projets de clôture sont entrain d’être mijotés afin de finir l’année
en beauté.
Le BDE n’en reste pas là et s’allie très récemment avec le BDE de Paris
.Un partenariat est entrain d être négocié entre les deux présidents, la cerise
sur le gâteau étant la suivante :
une semaine de désintégration inter-dauphines est programmée pour le
mois de Juin !
Ainsi nous touchons à
la fin de notre histoire .Pour clôturer , disons qu’il est clair que le
BDE s’est acharné à faire tourner la roue malgré toutes les difficultés
rencontrées pendant son unique année d’existence. Cependant, des questions se
posent encore à ce niveau : Est-ce que la relève va-t-elle être assurée
comme « espérée » par le président, c'est-à-dire enAssemblée
pré-électorale élargie ? Et aussi, est ce que le prochain BDE réussira à
gagner plus d’encouragement auprès du corps administratif ?
